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Les Voies de Sofiah
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17 juin 2009

La Princesse du Sud

Elle est jolie, pétillante, gracieuse. Elle aime la chaleur, le luxe, ce qui brille, les étoffes brillantes et satinées. Elle aime danser et faire la fête. Comme toute princesse, elle est aussi très fragile, sujette à toutes sortes d’allergies. Mais surtout elle est quelque peu hautaine, pense valoir mieux que les autres. Elle profite d’ailleurs d’eux parfois, pas en les trompant, mais en les amenant à ce qu’elle veut, parcequ’elle est fragile, faible et délicate.

C’est probablement la sous-personnalitésous-personnalité qui m’a le plus aidée à sortir de ma dépression. En me redonnant au moins dans mon cœur et dans mon esprit une place de choix, celle que je mérite. C’est cet aspect de ma psyché qui m’a fait reprendre confiance en moi.

La prise de conscience a d’ailleurs été assez violente. En travaillant avec le « coaching de l’âme » de Denise Linn, l’une des étapes consistait à faire place nette dans son placard, se débarrasser des vielles choses et surtout de ce qui ne nous correspondait plus. Et bien ce fut un véritable électrochoc. Devant mon placard, je me suis demandée ce que j’aimais. Comment je me voyais. L’image de la princesse et des étoffes brillantes a surgit. J’ai et j’avais déjà à cette époque là quelques vêtements de ce genre-là, mes préférés, ceux que je gardais pour les grandes occasions. Et le reste du temps ? Et bien je ne portais que des vieilles nippes ! Pire que ça même, des fringues de récup, dont les autres ne voulaient plus. C’est vrai que j’avais toujours aimé trouver des trésor au fond des greniers des vieilles dames. Des étoffes d’un autre temps. Mais au fil du temps, j’ai commencé à récupérer tout un tas de choses dont les autres ne voulaient pas. Voir même, les autres me donnaient ce dont ils ne voulaient plus ‘tiens j’ai trouvé ça dans un vieux placard, moi je le mets pas, mais ça t’ira sûrement’. Qui ? au départ ma sœur, ma mère, mes tantes, puis ma belle-mère, des voisines… bref un peu tout le monde. J’entend encore la voix perfide de ma mère ‘de toutes façons comme c’est pour être abîmé’.

Désespoir ! Mes placards débordaient de toutes ces choses que je n’aimais pas, que je n’avais pas demandé et qui représentaient, encore pire, l’image que les autres se faisaient de moi.

Ce jour-là, j’ai pris la décision de porter ce que j’aimais et qui me rendait jolie. Et je m’y suis tenue. J’aime le satin, et j’en porte presque tous les jours. J’aime les paillettes, il est rare que je n’ai pas au moins un accessoire qui en contient. Et alors, est-ce que j’abîme ces beaux vêtements ? La réalité, c’est que je crois que même par rapport à la moyenne je n’ai jamais vraiment abîmée mes vêtements. Je porte encore des robes que j’avais il y a 10 ans, mais je trie au fur et à mesure et… j’en achète ou en fait d’autres.

La Princesse du Sud c’est cette partie de moi qui dit « parce que je le vaut autant que les autres ». En en prenant conscience je ferais en sorte que ça ne devienne pas pour autant « parce que je vaut mieux que les autres »

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